Syndicat des Pharmaciens du Haut-Rhin

Science et Conscience - Unité de Doctrine et Discipline.

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L’UFC-Que Choisir .... réponse

Lu pour Vous

Les enquêtes sur l’officine se succèdent…

et c’est souvent n’importe quoi !

 

Il y a des sujets qui font vendre des magazines, celui de la pharmacie d’officine en est sans aucun doute un, si l’on en croit la succession des enquêtes anonymes et des caméras cachées. 

La FSPF, premier syndicat des pharmaciens d’officine, s’insurge contre le traitement à charge dont les pharmaciens sont la cible récurrente. L’enquête menée par l’UFC-Que Choisir (n°568 d’avril 2018) avait pour but de tester « les conseils pratiques donnés à propos de médicaments en vente libre : le Doliprane et l’Actifed rhume ».

Si cette enquête révèle que 86 % des professionnels en pharmacie ont spontanément mis en garde les « enquêteurs » sur la dangerosité d’associer ces deux médicaments contenant du paracétamol, le magazine préfère se concentrer sur les 14 % qui n’ont pas fait correctement leur travail. Si cette absence de conseil est inacceptable de la part d’un professionnel de santé, il est tout aussi inacceptable de jeter l’opprobre sur l’ensemble d’une profession alors même que la très grande majorité d’entre elle a fait preuve de professionnalisme.

Contrairement aux affirmations de l’UFC-Que Choisir, la FSPF rappelle que la posologie du paracétamol n’est pas « au maximum de 3 g par jour (24h) avec un délai de 6 à 8 heures entre deux prises ». La simple consultation du résumé des caractéristiques du produit (RCP) auprès de l’ANSM* confirme que la posologie unitaire usuelle du paracétamol « est de un comprimé à 1000 mg par prise, à renouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut être répétée au bout de 4 heures minimum. Il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamol par jour, soit 3 comprimés par jour. Cependant, en cas de douleurs plus intenses, la posologie maximale peut être augmentée jusqu’à 4 g par jour, soit 4 comprimés par jour. Toujours respecter un intervalle de 4 heures entre les prises ».

Un travail journalistique de qualité aurait permis d’éviter les conclusions erronées imposant l’avis d’un médecin pour augmenter la posologie à 4 g par jour dans certaine situation. Ces approximations discréditent les résultats de cette enquête. 

L’UFC-Que Choisir conclut son article par plusieurs préconisations, notamment « l’élargissement de la distribution des médicaments sans ordonnance aux parapharmacies et à des espaces dédiés dans les grandes surfaces, sous la surveillance d’un pharmacien diplômé. Cette mesure permettrait (…) jusqu’à 250 millions d’euros d’économies pour les consommateurs (…). »

La FSPF rappelle à UFC-Que Choisir que plusieurs exemples européens contredisent cette préconisation. Une étude autrichienne publiée en décembre 2017 analyse l’impact économique de la dérégulation de l’OTC dans les pays où la vente de ces médicaments a été libéralisée. Il s’avère que, contrairement aux affirmations d’UFC-Que Choisir, s’agissant :

  • du prix des médicaments: aucune réduction de prix de manière durable n’a été observée à la suite des mesures de déréglementation ;
  • de la concurrence : la libéralisation du marché a conduit à la constitution d’un oligopole et a fait disparaître les plus « faibles » ;
  • de la désertification pharmaceutique : le nombre de points de vente a uniquement augmenté dans les zones urbaines ;
  • de la sécurité des patients: peu regardants sur la qualification de leur personnel, les points de vente laissent à désirer en matière de conseil, de contrôle de l’observance, d’informations sur la iatrogénie et autres interactions médicamenteuses. 

A propos spécifiquement du paracétamol, la Suède a suspendu en 2015 sa vente en grandes surfaces après avoir constaté une augmentation de 40 % en quatre ans des cas d’intoxications liés à une trop grande consommation de ce médicament. 

Etre professionnel de santé, ça se mérite !

Malgré ces campagnes de déstabilisation récurrentes, les 22 000 officines françaises et leurs 120 000 salariés continueront à se mobiliser 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 afin d’assurer un acte pharmaceutique de qualité au plus près des patients. 

 

Confraternellement,

Philippe GAERTNER

Président de la FSPF 

 

* Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
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Gastro-entérite : les 7 astuces pour ne pas l'attraper

Conseils

Comme tout le monde, vous voulez absolument éviter la gastro-entérite... surtout à l'approche des fêtes ? Pas de panique. Voici la marche à suivre avec le Dr Jean-Christophe Godart, gastro-entérologue et Julien Saillot, docteur en pharmacie.

SOMMAIRE

  • Se laver les mains est primordial
  • Ne pas toucher les poignées de portes
  • Privilégier les aliments sous vide
  • Boire de l'eau 
  • Faire de bonnes nuits de sommeil
  • Riz et jambon au menu
  • Toujours avoir bien chaud
  • Et pour les enfants on fait quoi ?

Se laver les mains est primordial

Savez-vous à quoi correspond la gastro-entérite ? Il s'agit d'un virus manu-porté, c'est-à-dire transmis par contact et plus particulièrement par le toucher. Il faut veiller à bien se laver les mains pour éliminer la possibilité d'une contamination ou encore utiliser un gel hydro-alcoolique (très utile à conserver dans son sac).

Pour le docteur Godart, gastro-entérologue, "le mieux c'est de se laver les mains tous les soirs en rentrant, cela doit devenir un réflexe." Dans la journée, il faut aussi se laver les mains en sortant des toilettes, avant de manger ou encore après avoir serré la main de quelqu'un. On utilise du savon, on rince correctement et on sèche suffisamment, idéalement avec une serviette jetable. Si on ne peut se laver les mains à l'eau, on peut utiliser un gel hydro-alcoolique "tout aussi efficace" explique Julien Saillot, pharmacien.

Ne pas se toucher le visage : Sans s'en rendre compte, on se touche le visage plusieurs fois par jour. Or, en faisant cela, on dépose le virus sur notre bouche ou nos yeux et on se contamine. Quelques jours plus tard, les symptômes de la gastro-entérite se déclarent.

Ne pas toucher les poignées de portes

Pour éviter la gastro-entérite, gare aux contaminations extérieures ! En clair, à votre collègue de bureau qui sans le savoir porte le virus de la gastro-entérite et vous emprunte votre stylo. Comme "c'est un virus qui n'est pas transmis par la gouttelette mais manu-porté inutile de porter un masque" souligne Dr Godart pour rassurer les personnes inquiètent qui commandent des masques à l'arrivée d'une épidémie de gastro-entérite. En revanche ils sont utiles en cas d'épidémie de grippe. Pour le Dr Saillot il faut également “faire attention à tout ce qui a pu être manipulé par des mains contaminées, poignées de portes, barres de métro, de bus".

Attention aussi aux sèches-mains publiques qui peuvent souffler de l’air qui a pu être souillé par le germe.

Privilégier les aliments sous vide

Le système digestif étant déjà fragilisé en hiver, inutile de le fragiliser encore plus avec des aliments qui vont l'affaiblir et le rendre sensible au virus. Pour cela le Dr Godart conseille de "ne pas manger des aliments qui peuvent être touchés, c'est-à-dire qui ne sont pas sous vide et si par exemple vous achetez des fruits et légumes il faut évidemment les rincer avant de les manger". Il est àproscrire une alimentation trop grasse ou trop lourde donc oubliez la raclette qui vous fragilisera plus qu'autre chose. L'alcool est aussi à éviter puisqu'en plus de fragiliser votre système digestif cela déshydrate le corps en supplément et vous rends plus sensible qu'à l'accoutumée pour développer une gastro-entérite.

Boire de l'eau 

Le Dr Godart nous explique "qu'il est important de bien s'hydrater toute l'année mais comme la diarrhée déshydrate naturellement, lors d'une épidémie il vaut mieux prendre les devants et boire beaucoup, d'autant plus si on a un début de diarrhée pour qu'elle passe vite". Il est recommandé tout au long de l'année de boire au minimum un litre d'eau par jour afin d'avoir un apport de liquide suffisant. Si vous avez du mal a boire suffisamment, vous pouvez prendre une bouteille d'eau remplie le matin et la garder avec vous tout au long de la journée.

A noter : "La plus importante complication dans les gastro-entérites surtout chez les nourrissons et les personnes âgées est la déshydratation. Il faut contrecarrer les fortes pertes en eau et donc électrolytes par des solutés de réhydratation ou plus simplement un apport en eau" soulève le Dr Saillot.

Faire de bonnes nuits de sommeil

"Globalement c'est évident que si vous êtes fatigué vous êtes moins résistant aux virus" rappelle le Dr Godart. Donc pour éviter la gastro-entérite, n'oubliez pas que le corps a besoin d'un minimum d'heures de sommeil : 7-8h pour les adultes et 8-9h pour un enfant ou adolescent. Après la gastro-entérite reste "une infection sévère et extrêmement contagieuse donc même avec une bonne hygiène de vie vous n'êtes pas à l'abri" estime le médecin. 

Riz et jambon au menu

Pour "freiner la diarrhée certains aliments tel que le riz, les pâtes et les pommes de terre sont à recommander" souligne le docteur Godart. Il y a également "le coca (rouge) sans bulles (il suffit de mélanger le coca avec une cuillère pour éliminer les bulles) qui est un très bon anti-vomitif" ajoute-t-il. De même "privilégier les aliments qui ne favorisent pas le transit intestinal : viande maigre, jambon et poulet et pas de gaz pour éviter les ballonnements" ajoute le Dr Saillot.

La bonne habitude : Manger plus léger pour renforcer son système digestif, par exemple le soir il est inutile de se faire une grosse assiette, une petite suffit pour l'apport d'énergie. Il peut également être bon de se faire une tisane le soir en rentrant du travail et ainsi se réchauffer en même temps que s'hydrater.

Toujours avoir bien chaud

"Indéniablement, il est évident que lorsque vous avez froid vous êtes infectés plus facilement. Il est plus facile de se découvrir lorsqu'il fait chaud que se couvrir quand on a froid. Et surtout votre corps ne se retrouvera pas fragiliser par le froid et aura plus de force pour se défendre face à un éventuel virus" explique le Dr Godart.

En clair : on évite de se découvrir au moindre rayon de soleil car si le soleil nous donne l'illusion de chaleur ce n'est pas toujours le cas et "on voit souvent des patients nous dire que deux jours avant de ressentir les symptômes ils frissonnaient" appuie le spécialiste.

Et pour les enfants on fait quoi ?

Il n'y a pas grand chose à faire à part leur dire de bien se laver les mains ou leur mettre une solution de gel hydro-alcoolique dans leur cartable et leur rappeler de l'utiliser régulièrement. En règle général les enfants sont très sensibles aux maladies telles que la gastro-entérite puisqu'ils mettent souvent leurs mains sur leur visage sans les avoir lavées ou ils se prêtent leurs jouets qui peuvent avoir été touchés par un enfant en période d'incubation (il est contaminé mais ne ressent pas encore les symptômes).

Pour le Dr Saillot, il n’y a pas d’astuces miracles si ce n'est les même que les adultes : "lavage de mains, séparer les brosses à dents, bien aérer la chambre, mouchoirs à usage unique, nettoyer le réfrigérateur régulièrement, rincer les fruits et légumes, nettoyer les WC, la salle de bain."

Source : Publié par Manon Anger, journaliste santé le Vendredi 15 Décembre 2017 : 17h46

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sur ordonnance

Médicaments

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a signé hier un arrêté à effet immédiat rendant tous les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l'éthylmorphine ou de la noscapine disponible uniquement sur ordonnance.

Néo-Codion, CodéDrill, Tussipax, Codoliprane, Claradol Codéiné, Humex Toux Sèche dextrométhorphane… L'ensemble des médicaments contenant de la codéine ou d'autres dérivés de l'opium est désormais sur prescription obligatoire. La liste qui circule actuellement via le dossier pharmaceutique, non exhaustive, comprend plus de 80 présentations. Tous ces médicaments sont sur liste 1 (pour les spécialités contenant du dextrométhorphane, de la noscapine, ainsi que les formes autres que le sirop contenant de l'éthylmorphine ou de la codéine) ou sur liste 2 (les sirops à base de codéine ou d'éthylmorphine). Les conditions d’exonération à la réglementation des substances vénéneuses dont ces médicaments bénéficiaient jusqu'alors si la quantité de principe actif était inférieure à 30 mg sont donc supprimées. Aucune des spécialités concernées n'était disponible en accès direct.

Concrètement, le pharmacien ne peut désormais plus délivrer ces spécialités sans ordonnance et il n'est plus autorisé à en proposer la vente sur son site Internet. Des restrictions de délivrance qui devraient satisfaire l'Ordre des pharmaciens.

La décision d'Agnès Buzyn, prise en lien avec la Direction générale de la santé (DGS) et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) fait suite à l'identification de nombreux cas d'abus et d'usage détournés de ces médicaments. Notamment la mode du « Purple Drank », un cocktail à base de codéine, d'antihistaminique et de soda, en constante augmentation chez les adolescents et les jeunes adultes depuis 2015, qui a provoqué deux décès depuis le début de l'année. La Commission des stupéfiants et psychotropes de l'ANSM a rendu, le 29 juin dernier, un avis favorable à la prescription médicale obligatoire pour toutes ces spécialités pharmaceutiques.



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11 Vaccins Obligatoires en 2018

Vaccinations
 

La liste des onze vaccins obligatoires

 
 
 

Actuellement, l’obligation concerne les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP).

S’y ajouteront ceux contre l’haemophilius influenza B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites), la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites) et le pneumocoque (bactérie provoquant des pneumopathies et des méningites).


Vaccins obligatoires : ce qui va changer

À partir de 2018, les enfants de moins de deux ans devront être vaccinés contre onze maladies. Les vaccins seront remboursés intégralement.

 
Le coût pour la Sécurité sociale est de l’ordre de 10 à 20 millions d’euros, selon la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Photo AFP
 

En 2018, les tout-petits devront obligatoirement être vaccinés contre onze maladies. Aujourd’hui, l’obligation ne concerne que trois vaccins, les huit autres étant seulement recommandés.

Qui est concerné ?

Les enfants de moins de deux ans sont concernés par l’extension de la vaccination obligatoire.

Combien d’injections ?

Passer de trois à onze vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur deux ans. Au moins 70 % des enfants ont déjà ces 10 injections sur deux ans, et 80 % plus d’injections, car ils font déjà les vaccins recommandés.

Quand ?

La ministre prévoit un texte précisant les modalités et le calendrier à la fin de l’année pour une mise en place de l’obligation en 2018.

Combien ça va coûter ?

Les onze vaccins seront pris en charge à 100 % : 65 % par la sécurité sociale, 35 % par les complémentaires santé qui proposent un « contrat responsable ». La ministre réfléchit aux modalités de prise en charge intégrale pour les patients ne disposant pas de mutuelles. L’objectif est que le patient n’ait rien à payer quelle que soit sa situation.

Le coût de l’extension de la vaccination est estimé entre 10 et 20 millions d’euros pour l’Assurance maladie, selon Agnès Buzyn, la ministre de la santé.

Quelles sanctions ?

Le non-respect de la vaccination est passible de six mois d’emprisonnement et de 3750 euros d’amende. « En France, ces sanctions ne sont quasiment jamais appliquées » , observe la ministre, qui préfère des mesures de pédagogie à des pénalités. Elle travaille à des mesures d’accompagnement pour convaincre les familles de l’utilité de la vaccination. « Les vaccins sont des produits sûrs. Ils peuvent parfois avoir des effets indésirables, mais le risque est bien plus important à ne pas être vacciné. Nous n’avons pas assez expliqué le bien-fondé de la vaccination, d’où la défiance que l’on constate » , plaide Agnès Buzyn.

La liste peut-elle évoluer ?

Un rendez-vous annuel sera organisé pour faire l’état de la vaccination en France. Ce sera l’occasion de voir la progression de la couverture vaccinale mais aussi de revoir éventuellement la liste des vaccins obligatoires.

(sources l'Alsace)

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Vaccinations

Vaccinations
La Semaine européenne de la vaccination se déroule cette année du 23 au 29 avril. À cette occasion, l’ARS et de nombreux partenaires se mobilisent et organisent, à destination du public et des professionnels de santé, des conférences, des séances gratuites de vaccination…
Corps de texte

Créée à l’initiative de l’OMS, la Semaine européenne de la vaccination a pour objectif de rappeler à tous les publics les bénéfices de la vaccination.

L’ARS Grand Est poursuit son engagement en faveur de la vaccination et met en place, avec ses partenaires et les professionnels de santé, un programme de sensibilisation durant toute cette semaine. Retrouvez toutes les actions organisées en région.
 

Pourquoi se faire vacciner ?

Le vaccin est la seule protection efficace contre certaines maladies infectieuses (tétanos, rougeole, coqueluche…). Lorsque l’on se fait vacciner, on évite de développer des maladies et par conséquent, de les transmettre aux autres. On se protège donc soi-même mais on protège aussi les autres : ses enfants, ses parents, ses amis, ses collègues…

Grâce aux vaccins, de nombreuses maladies ont disparu en France ou sont devenues très rares. En cas de couverture vaccinale insuffisante, ces maladies peuvent ressurgir. Par exemple, depuis le début d’année, la région Grand Est est touchée par une épidémie de rougeole : 67 cas recensés au 11 avril 2017 alors qu’en 2016, seuls 4 cas avaient été déclarés. Les investigations menées par l’ARS ont mis en évidence une absence de vaccination ou une vaccination incomplète contre la rougeole des personnes touchées. Cette épidémie confirme la nécessité de maintenir une couverture vaccinale élevée même pour des maladies que l’on pense disparues.
 

Qu’est-ce que signifie être à jour dans ses vaccins ?

Etre à jour, c’est avoir reçu les vaccins recommandés en fonction de son âge et avec le bon nombre d’injections. Vous ne savez pas si vous êtes à jour ? Faites le test en quelques minutes sur www.mesvaccins.net/web/recommendations

Et si vous n’êtes pas à jour, il n’est pas nécessaire de tout recommencer. Il suffit de reprendre la vaccination là où elle a été interrompue. On parle alors de « rattrapage ».

Consultez le calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2017
 

Suivez facilement vos vaccins avec le carnet de vaccination électronique

Le carnet de vaccination électronique vous permet de savoir facilement où vous en êtes dans vos vaccins. Créer son carnet de vaccination électronique est simple et gratuit. Il vous suffit de remplir une fiche de renseignements et de la faire valider par votre médecin traitant. Le carnet de vaccination électronique vous alerte par SMS ou mail au moment de vos rappels.

Créez votre carnet de vaccination électronique sur www.mesvaccins.net ou en téléchargeant l’application Smartphone MesVaccins.
 

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Diabète

Etude de Cas

4 vérités autour de la glycémie et du diabète de type 2

On peut être diabétique sans le savoir

Une glycémie (taux de sucre dans le sang) trop élevée (hyperglycémie), ça ne se voit pas. Ainsi, le diabète évolue silencieusement et peut passer inaperçu pendant de nombreuses années. Selon la Fédération française des diabétiques, il s’écoule en moyenne 5 à 10 ans entre la première hyperglycémie et le diagnostic de diabète. On estime ainsi qu’un diabétique sur deux ignore être atteint de cette maladie et ne bénéficie donc pas d’une prise en charge adaptée.
La seule façon de savoir si l’on est diabétique est de faire mesurer son taux de sucre dans le sang. Cette mesure est ensuite à renouveler régulièrement, de façon plus ou moins rapprochée en fonction des facteurs de risque de chacun : âge, antécédents familiaux, habitudes alimentaires, surpoids, etc.  

Le diabète est une maladie mortelle

Le diabète est à l’origine de 30.000 morts chaque année dans notre pays. Car non diagnostiquée ou mal soignée, cette maladie finit par exposer à de très graves complications pouvant mener à l’amputation, à la cécité, à l’insuffisance rénale, voire au décès par infarctus. En effet, à la longue, une glycémie trop élevée (trop de sucre dans le sang) affaiblit les parois des petits vaisseaux de tout l’organisme, privant les tissus d’oxygène et de nutriments et entraînant des destructions irréversibles se manifestant tour à tour par des troubles oculaires, des neuropathies, des troubles de la sensibilité, des infections, un ralentissement des processus de cicatrisation, des néphropathies, une augmentation de la coagulation sanguine favorisant les maladies cardiovasculaires, etc. C’est ainsi qu’une personne meurt d’un diabète de type 2 toutes les 8 secondes dans le monde.
En France, le diabète représente la 1ère cause d’amputations (hors accidents) avec 8.000 cas par an, la 1ère cause de cécité après 65 ans avec plus de 1.000 cas par an, la 2e cause d’accidents cardiovasculaires et un quart des cas d’insuffisance rénale. En moyenne, le diabétique a une espérance de vie moindre de 5 à 10 ans…

Le diabète est une maladie extrêmement fréquente

On estime aujourd’hui à 4 millions le nombre de Français diabétiques. Selon les prévisions, si rien ne change, un Français sur dix sera concerné d’ici 10 ans. Le diabète n’a cessé de progresser au cours des dernières décennies à tel point que l’on parle d’épidémie : chaque jour, 400 nouveaux cas de diabète de type 2 apparaissent. Un appel pour faire du diabète une Grande Cause Nationale a été lancé.

On sait prévenir le diabète de type 2

Si l’on ne peut rien contre l’âge ou les prédispositions génétiques, il est possible d’agir sur de nombreux autres facteurs relevant des habitudes alimentaires et de l’activité physique.

  • Manger de façon saine et équilibrée en faisant trois repas par jour et en évitant le grignotage, en limitant les produits gras et sucrés et en privilégiant les fruits et les légumes.
  • Favoriser tout types d’activité physique : marche, montée des escaliers, bricolage, jardinage, courts trajets à pied (jusque chez le boulanger, la sortie de l’école…), loisirs actifs (vélo, roller, simple balade…). L’objectif minimal à atteindre : l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour.

3 vérités bonnes à savoir si l’on est diabétique

Le diabétique doit surveiller plus attentivement sa bouche, ses pieds, ses yeux

Les plus petits vaisseaux sanguins périphériques étant les plus sensibles à l’hyperglycémie, le diabétique doit plus particulièrement surveiller sa vue et ses pieds. Outre les visites régulières chez l’ophtalmologiste, toute personne atteinte d’un diabète de type 2 doit systématiquement montrer ses pieds à son médecin, voire bénéficier très régulièrement de soins de podologie. La sphère bucco-dentaire est une autre zone très sensible chez le diabétique car une glycémie élevée rend vulnérable aux caries et aux autres maladies parodontales. Inversement, les parodontites accentuent le déséquilibre du diabète.

Les troubles du sommeil sont plus fréquents chez le diabétique.

Il existe une relation forte entre le sommeil et le diabète. Le manque de sommeil a été associé à un dérèglement du métabolisme des glucides. Et inversement les diabétiques sont plus souvent atteints de troubles de sommeil que la population générale. C’est ainsi que les personnes souffrant de diabète sont de plus grands consommateurs de somnifères et d’hypnotiques. En pratique, il est très important de parler de ses troubles du sommeil à son médecin, que l’on soit diabétique ou non, afin de, respectivement, bénéficier d’une prise en charge adaptée et d’envisager un dosage de la glycémie pour dépister un éventuel diabète. 

Le diabétique doit se faire vacciner contre la grippe.

Le diabétique est plus vulnérable face à la grippe car les hyperglycémies fragilisent son système immunitaire. C’est ainsi qu’en cas de diabète de type 2 les risques de complications de la grippe sont plus importants : pneumonie virale, bactérienne, détresse respiratoire, etc. Le virus peut par ailleurs entraîner un déséquilibre du métabolisme glucidique aggravant les complications du diabète. En conclusion, les diabétiques doivent se faire vacciner contre la grippe tous les ans. Ils font partie des personnes fragiles bénéficiant de la gratuité du vaccin (pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie).

Publié par Isabelle Eustache, journaliste santé le 18/02/2015 - 11h41

Fédération française des diabétiques, http://www.afd.asso.fr.

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Vaccination

Prochainement

Vaccination antigrippe par les pharmaciens

La vaccination par les pharmaciens d’officine vient d’être votée par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du PLFSS pour 2017.

L’amendement voté mardi 18 octobre prévoit que « l’Etat peut autoriser, à titre expérimental et pour une durée de 3 ans, le financement de l’administration par les pharmaciens du vaccin contre la grippe saisonnière aux personnes adultes. »

La FSPF se réjouit qu’à travers cet amendement présenté par Madame DELAUNAY, rapporteur pour l’Assurance maladie,  les députés aient souhaité donner la possibilité aux pharmaciens de contribuer à l’objectif d’amélioration de la couverture vaccinale en France, en complément des autres professionnels de santé habilités et non à leur détriment. Par sa proximité et son accessibilité, le pharmacien peut couvrir les besoins de tous ceux dont la démarche vaccinale est aujourd’hui rendue difficile.

Il s’agit d’une première étape qui appelle une confirmation par un vote en séance publique par l’Assemblée nationale dans les prochains jours.

La FSPF sera attentive non seulement aux conditions d’application de cette expérimentation, notamment en ce qui concerne la formation initiale et continue, mais également à la nécessité d’une rémunération adaptée. La FSPF rappelle également que chaque pharmacien est libre de pratiquer, ou non, la vaccination.
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Mois sans Tabac

Conseils
 

Mois sans tabac

En novembre, on arrête ensemble.

je participe je soutiens un proche

11 780 participants

 

Moi(s) sans tabac
en quelques mots ...

Moi(s) sans tabac, c’est un défi collectif qui propose à tous les fumeurs d’arrêter pendant un mois avec le soutien de leurs proches.

Pourquoi un mois ?
Au-delà, les chances d’arrêter définitivement sont multipliées par 5. Alors en novembre, on arrête ensemble.

Ils ont rejoint le mouvement #MoisSansTabac

 

  • Découvrez les portraits des participants.
  • Retrouvez les aventures de Zoé et Stéphane de Plus Belle La Vie.
  • Rejoignez le mouvement sur Facebook et bénéficiez chaque jour des astuces et conseils de la communauté.

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Moi(s) sans tabac

Pour arrêter de fumer, profitez d’outils pratiques et gratuits pour tenir les 30 premiers jours :

  • le livret Je me prépare
  • l’agenda 30 jours pour arrêter de fumer
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