La ministre de la Santé Roselyne Bachelot étudie la possibilité de vendre des médicaments sans ordonnance sur Internet, a indiqué jeudi Jean-Pierre Lamothe, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Une première réunion s'est tenue mercredi à ce sujet au ministère de la Santé avec les syndicats d'officines, l'ordre des pharmaciens, la direction générale de la concurrence (DGCCRF), l'Agence des produits de santé (Afssaps) et le Leem (syndicat des laboratoires pharmaceutiques), a déclaré Jean-Pierre Lamothe, confirmant une information parue dans Les Echos.
Cette réunion portait sur "l'éventualité d'encadrer une possible vente de médicaments sur Internet" pour se mettre en accord avec une jurisprudence européenne, qui autorise la vente sur Internet de médicaments sans ordonnance. Il s'agit de l'arrêt DocMorris rendu en 2003 par la Cour de justice des communautés européennes. Dans la foulée, le ministère a décidé la mise en place d'un groupe de travail qui doit se réunir en juin, a ajouté Jean-Pierre Lamothe.
Le ministère de la Santé a confirmé que des discussions étaient en cours "pour pouvoir encadrer légalement la vente par des officines de médicaments sur internet. Selon le ministère, l'objectif est de "mettre en place des règles pour sécuriser la vente de médicaments sur Internet". La réflexion ne porte que sur les médicaments vendus sans ordonnance, ceux que l'on trouve "devant le comptoir", c'est-à-dire en libre accès, dans les pharmacies, a-t-on précisé. Seules les officines autorisées sur le territoire de l'Union européenne auraient la possibilité de proposer ces médicaments à la vente sur internet. "En France, l'interdiction subit les coups de boutoir de sites marchands hébergés à l'étranger qui proposent surtout des produits sur ordonnance de type Viagra ou Cialis, des anabolisants ou des médicaments amincissants", remarque le quotidien Les Echos.
Le ministère de la Santé a confirmé que des discussions étaient en cours "pour pouvoir encadrer légalement la vente par des officines de médicaments sur internet. Selon le ministère, l'objectif est de "mettre en place des règles pour sécuriser la vente de médicaments sur Internet". La réflexion ne porte que sur les médicaments vendus sans ordonnance, ceux que l'on trouve "devant le comptoir", c'est-à-dire en libre accès, dans les pharmacies, a-t-on précisé. Seules les officines autorisées sur le territoire de l'Union européenne auraient la possibilité de proposer ces médicaments à la vente sur internet. "En France, l'interdiction subit les coups de boutoir de sites marchands hébergés à l'étranger qui proposent surtout des produits sur ordonnance de type Viagra ou Cialis, des anabolisants ou des médicaments amincissants", remarque le quotidien Les Echos.
La FSPF, représentée à cette réunion par Jean Pierre Lamothe et André Kuypers, s’est élevée contre ce projet pour des raisons de santé publique, de contrefaçons, de monopole et de déséquilibre du réseau pharmaceutique.