LE MAL AU DOS
Mal de dos, les lombaires
Une région susceptible d'être traumatisée est le bas du dos, ce sont les lombaires.
Une étude a démontré que la position assise crée une pression abdominale sur les vertèbres lombaires aussi forte que si une personne soulevait un poids de 5 kg.
Que ce soit une posture debout, assise, stationnaire ou mobile avec des mouvements répétitifs ou non, cette pression cause de l'usure à long terme.
Avoir déjà eu mal au dos ou pas ? Voilà la question !
Il y a le plus souvent le mal de dos banal : dérangements musculaires mineurs, petits grincements articulaires.
Puis il y a l'autre. Le Vrai.
Le premier dérange, le second dévaste. Une simple extension vers un objet sur une étagère, une légère flexion pour attacher une chaussure, un quelconque éternuement.
La douleur devient vite intolérable.
Votre organisme a appris, seul, à se défendre.
Contre la douleur aiguë, un spasme musculaire important interdit bientôt toute possibilité de manoeuvre ultérieure.
Votre dos « bloque ».
- L'inflammation est la réponse normale à une agression des tissus de l'organisme.
Elle est caractérisée par :
-la chaleur,
-la rougeur,
-l'oedème et la douleur. - La chaleur et la rougeur sont dues à l'afflux de sang dans la zone atteinte.
- La douleur et l'oedème sont dus en partie à l'augmentation de la quantité de sang dans la région atteinte,
mais surtout à l'afflux de lymphe qui distend les tissus et comprime les terminaisons nerveuses, entraînant ainsi la douleur.
La lymphe est un liquide limpide, jaunâtre, ressemblant au plasma sanguin, qui se trouve dans les espaces intercellulaires et
dans les vaisseaux lymphatiques. Elle s'écoule des tissus de l'organisme lorsqu'ils sont enflammés. - L'inflammation est une partie importante du processus de guérison car elle correspond à la lutte de l'organisme pour tuer les micro-organismes (microbes) qui l'ont envahi ou pour rejeter les irritants et préparer les tissus lésés à la guérison.
Les tissus lésés libèrent des prostaglandines (substances apparentées aux hormones) qui peuvent irriter les terminaisons nerveuses et provoquer la douleur.
En conséquence, certains anti-inflammatoires (par exemple les anti-inflammatoires non-stéroïdiens ou AINS) agissent en inhibant la synthèse des prostaglandines.
Remarque : A la différence des AINS, les antalgiques non opiacés ont une action anti-inflammatoire très faible, mais en fait, ils inhibent la synthèse des prostaglandines dans le système nerveux central. En raison de son action inhibitrice de la synthèse des prostaglandines, l'acide acétylsalicylique (aspirine) est considérée comme le prototype des AINS.
Les trois activités essentielles des AINS et de l'aspirine sont :
- réduire l'inflammation,
- réduire la douleur associée à l'inflammation
- diminuer la fièvre (action antipyrétique).
Ces anti-inflammatoires inhibent la cyclo-oxygénase (enzyme qui catalyse la synthèse des prostaglandines),
inhibant ainsi la synthèse des prostaglandines.
- L'activité antalgique des AINS est liée à leur capacité à inhiber la synthèse des prostaglandines.
-L'effet antipyrétique (action contre la fièvre) est également lié à l'inhibition de la synthèse des prostaglandines
et de leur libération par le centre de la thermorégulation situé dans l'hypothalamus.
La réponse de régulation thermique est déclenchée par les agents pyrogènes (provoquant la fièvre) libérés par les globules blancs inflammatoires, infectés ou activés par hypersensibilité (comme c'est le cas dans l'allergie)
- Le dos et l'homéopathie
- LE CUIVRE CONTRE LES RHUMATISMES Le cuivre possède une action anti-inflammatoire très marquée principalement dans le traitement du rhumatisme articulaire. il agirait en réduisant la production de radicaux libres, destructeurs de nos cartilages. Ainsi, a-t'on pu mettre en évidence un excès de cuivre lors de processus inflammatoires. Cela permet donc de penser que l'organisme le mobilise pour se défendre. Le cuivre en oligo-élément participe également à de nombreux processus de l'organisme tels que la synthèse de l'hémoglobine, le maintien de l'intégrité des fibres nerveuses et même l'élaboration osseuse. Enfin, il est utilisé pour son activité anti-infectieuse (association cuivre, or argent), avec une efficacité prouvée dans le traitement de la grippe.
SES INDICATIONS :
- rhumatismes, arthrose
- maladies infectieuses (grippe)
- personnes carencées. (surtout les nourrissons)
- LE SOUFRE CONTRE LE MAL AU DOS C'est un oligo-élément qui possède un rôle de structure au niveau de la peau et des cartilages (il est utilisé pour leur redonner de l'élasticité à la suite de courbatures et contractures). Excellent régulateur de terrain, le Soufre est également recommandé contre les affections récidivantes de la peau (eczéma) et de la sphère ORL. Ses carences se manifestent par des migraines, des problèmes de peau et de phanères (ongles et cheveux).
SES INDICATIONS :- affections rhumatismales (dos)
- eczéma
- affections ORL.
- Exercices d'assouplissement des muscles du dos
Les exercices présentés soulageront les muscles du bas et du haut du dos, ceux des épaule et du cou. Si vous désirez obtenir des résultats optimaux, il est souhaitable de faire les exercices à tous les soirs, avant le coucher. Notez que vous n'êtes pas obligés de faire tous les exercices. Vous pouvez sélectionner seulement ceux pour lesquels vous êtes confortable.
Quelques principes de base
Lorsque l'on commence un programme d'étirements, il est important d'éviter de le faire de façon sporadique ou jusqu'à la sensation de douleur. Il faut bien prendre le temps de dénouer les muscles contractés.Pour ressentir les bienfaits d'un programme d'étirements, il faut de la patience et de la persévérance.
Il ne faut pas forcer la note. Si vous ressentez de la douleur, c'est que votre exécution est inadéquate.Marche à suivre pour l'exécution de l'exercice n°1
- Se coucher sur le dos, la nuque bien appuyée au sol.
- Placer les mains sur la poitrine.
- Plier les genoux, les plantes des pieds jointes.
- Demeurer dans cette position 30 secondes.
Marche à suivre pour l'exécution de l'exercice n°2- Se coucher sur le dos, la nuque soulevée.
- Placer les mains sur la poitrine.
- Plier les genoux, les plantes des pieds jointes.
- Donner des coups avec les genoux.
Marche à suivre pour l'exécution de l'exercice n°3- Se coucher sur le dos, la nuque bien appuyée au sol.
- Ramener le genou droit vers la poitrine.
- Demeurer dans cette position 30 secondes.
- Changer de jambe.
- Les mauvaises positions et leurs remèdes
- La position A
Position assise et stationnaire: travail de bureau, travail sur la route, ....
Position confortable, sédentaire mais devenant inconfortable après plusieurs heures d'immobilité. Blocage veineux, stagnation articulaire, pression abdominale sur les vertèbres lombaires.Éviter les sauts (à cause de la stagnation de l'articulation des genoux), marche rapide au moins une demi-heure tous les jours, s'étirer debout les bras au-dessus de la tête.
Donner de la mobilité aux articulations, épaules, tronc, genoux, chevilles en faisant des rotations.
- La position B
La position debout, stationnaire et mobile: travail de comptoir, de restauration, etc.Position debout stationnaire et avec des déplacements compression à la verticale sur la colonne vertébrale, posture souvent en déséquilibre, douleur région dorsale (omoplates) et cervicale (cou).
Il faut bouger et donner de la souplesse au corps. S'appuyer sur le mur, comme être assis dans le vide, faire basculer le bassin afin qu'il soit bien collé au mur et le dos appuyé complètement sans oublier les épaules. Ceci aide à visualiser la posture du dos.
- La position C
Position debout mais avec déplacement de charge: manutentionnaires, etc.
Position avec déplacement de charge, articulations en action, compression lombaire, surcharge en temps de travail et en charge, déséquilibre.
Besoin de temps de repos pour empêcher les traumatismes chroniques musculo-squelettiques. Éviter les rotations lors de la pratique d'exercices, étirer et donner de la souplesse aux articulations.